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Posts Tagged ‘qualité’

Excellence Relation Client

15/05/2014 Commentaires fermés

Comment améliorer la Qualité en Relation Client ?

Il suffit de faire un workshop.

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MakerBot Replicator 2 – Star Wars – Yoda 3D – Qualité du résultat.

04/04/2013 Commentaires fermés

Dans cette vidéo je ne m’attarde pas sur le processus de construction de l’objet. En effet, on a pu voir à l’œuvre ce processus dans bien des vidéos précédentes. Non, je m’attarde sur la qualité du rendu qui une fois de plus me semble étrange. Bien que la forme globale du modèle soit respectée, la semi-transparence du bioplastique me laisse voir toutes sortes de « ratages », et d’imperfections. Brulures, couleurs noires, sortes de bulles sombres, ocres ou noires, ratés enkystés dans le modèle en 3d, me font me demander ce qui se passe. Ces ratages et ces imperfections sous formes de mini bulles informes, me font craindre que :

* soit le filament livré est de très mauvaise qualité
* soit la tête d’impression a un léger problème, que pour l’instant je ne saurais déterminer
* soit la mauvaise qualité du filament a niqué quelque chose dans la tête d’impression

J’ai bien pourtant utilisé le filament spécial estampillé MakerBot et dont le fabriquant dit qu’il est de meilleur qualité que les filaments basiques et bons marchés vendus localement pour deux fois moins cher… Serait-ce un bobard ? Car, truffé de mini blobs et de brulures visibles clairement, ce filament ne m’inspire plus grande confiance. Je vais bien entendu essayer de mieux comprendre, mais au besoin je n’hésiterai pas à le remplacer par un autre type de filament pour comparer et vérifier si tout ça vient bien de ce rouleau « donné » avec l’imprimante.

Je pense d’ailleurs sérieusement à la façon de rattraper ces problèmes de qualité visuelle, partiellement en m’appuyant sur une technique de peinture à l’acrylique qui pourrait recouvrir toute la surface de l’objet et donc masquer les parties brulées ou les mini bulles étranges qui se sont formées dans l’objet.

Merci pour votre attention, à bientôt !

J’ai un casque audio de porc

21/08/2012 1 commentaire

Enfin ! Je viens de recevoir mon Ampli Matrix M-Stage (avec USB DAC). Niveau délai de livraisons, c’est impeccable ! Même pas deux jours ! Quant au casque Beyerdynamics DT880 600Ohms, même chose, la commande fut validée en un jour, et le second jour, le colis était dans la camionnette du livreur, et hop, direct chez moi !

Mes premières impressions sur l’ampli sont bonnes : l’ampli est puissant, d’excellente facture, la coque laisse une impression de solidité et de fiabilité ; l’ampli n’émet aucun grésillement, aucun buzz nasillard, aucun bruit, et il nourrit mon casque 600Ohms royalement ; forcément, il chauffe, le contraire m’eut étonné, mais surtout : il ne chauffe pas au point de produire une brulure en cas de contact.L’installation du pilote sous Window Seven ? Finger in the noze, instantanée. J’ai même pas eu besoin d’un cd-rom d’installation. La simplicité de l’ampli et sa notice très brève ne me fait pas oublier sa redoutable efficacité et la qualité du rendu.

Mon casque DT880 est confortable, j’ai pourtant de grandes oreilles, et la finition du tissu et le moelleux des demi globes qui encerclent mes oreilles me le fait oublier rapidement ce qui est un excellent point. Je n’avais jamais essayé de casque semi-ouvert auparavant, et c’est vrai que c’est spécial, j’entends encore un poil les sons externes, mais pas au point qu’ils me déconcentrent ou perturbent la finesse de l’audition. Le test ultime est l’écoute à niveau fort ; en effet, sur tout les autres casque, ce genre d’écoute « échauffe » le tympan ; l’architecture semi-ouverte  autorise une forme de dispersion intéressante ; je suis toujours en phase de rodage sur le casque, mais le peu que j’ai pu en tester, m’a convaicu que cette architecture me promet des heures d’écoute sans trop de fatigue auditive. La qualité du son, bien sûr, est au rendez-vous, j’expérimente une restitution très fidèle des subtilités sur certaines fréquences et les nuances stéréophoniques sont tout autant parfaitement restituées ; niveau fréquence de réponse, je m’y attendais, il n’y a aucun gain sur les basses, c’est en cela un modèle de « neutralité » et je sens que je vais plutôt gagner en « clarté » ; ce n’est certes pas un hardware tape à l’œil, je n’éprouve aucune « extase » audio-phonique, mais mon problème n’est pas de jouir, c’est de travailler avec ce casque et de garder toujours une nécessaire et salutaire distance avec le matériau audio.

Donc je termine le rodage en faisant tourner la platine pendant  un jour ou deux, puis je me livrerai ensuite à un bref examen plus clinique et technique, ainsi que quelques étalonnages. Je vous en dirai plus sur mes premières expérimentations et mixages sur Renoise avec ce casque.

@ Bientôt !

Maxime

Mixage et masterisation sous Renoise 2.8 [Français]

11/08/2012 3 commentaires

Mixage et masterisation sous Renoise [en français] **

english version available here

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INTRODUCTION : C’EST QUOI UNE BONNE IDÉE ?

Premièrement il n’existe pas de méthode miracle et universelle pour mixer et pour masteriser tout et n’importe-quoi. Déjà, le mix dépend d’une chose primordiale, de la musique elle-même et de l’interprétation que vous souhaitez en faire à travers le mix. Et autant le dire d’emblée, si vous n’avez pas une bonne idée musicale de départ, vous pouvez maîtriser les ultimes outils de pro, pour augmenter le volume et forcer l’auditoire a écouter un gros son, tout le monde le fait déjà, et au final, vous obtiendrez un son plus fort, qui mettra encore plus en valeur l’absence de vos bonnes idées musicales de départ.

La musique est jouée pour être écouté par un public (même si c’est un public composé de 2 personnes), elle ne peut donc se concevoir sans les attentes des auditeurs à l’esprit. A propos desdits auditeurs, ils sont fragmentés par l’industrie du disque au sein de marchés et de genres musicaux définis. Mais cette définition est très commerciale. Elle n’a parfois rien à voir avec la vraie vie et la vraie motivation à faire et à écouter de la musique.

Pour sûr, il est très difficile pour moi de définir ce qu’est une «bonne» idée musicale dans l’esprit des auditeurs. Disons que les auditeurs doivent s’attendre à des variations dans le style / genre qu’ils aiment, et ils ont besoin de trouver des ponts qui les mènent à découvrir et apprécier d’autres genres pour lesquels initialement ils n’avaient aucun sentiment.

[A] Mes conseils musicaux

Les genres musicaux doivent être renouvelés, exécutés différemment, avec de nouvelles techniques ou technologies, et aussi, ils ont besoin de ponts qui les portent vers d’autres identités musicales. Le devoir de chaque musicien est alors de jouer avec les répétitions qui renforcent l’identité d’une structure musicale, et d’introduire régulièrement les variations nécessaires qui renouvellent l’intérêt de la structure définie précédemment. Répétitions et variations sont introduites avec une périodicité spécifique. Le devoir d’un musicien est de savoir s’il est possible de faire évoluer la musique vers d’autres formes à travers des explorations et des collaborations.

Vous le devinez probablement, le moyen plus simple de satisfaire les besoins de répétitions de l’audience, sera d’utiliser les fonctions de CopyPaste dans Renoise. Mais il faut le dire : après 3 répétitions, une quatrième itération sonore doit introduire quelque chose de nouveau, une variation. Voilà tout. A l’intérieur de la quatrième répétition, je change un peu la ligne mélodique, je présente une petite pause, je modifie un paramètre, ainsi je fais quelque chose, mais je ne présente pas exactement une copie pure de ce la structure qui précède, ce qui serait considéré par moi comme une sorte de faute, la preuve d’un manque de travail.

Je pense que la chose la plus intéressante qui puisse arriver à la musique (peu importe qui la fait, que ce soient les les professionnels de l’industrie, les musiciens du dimanche comme moi) c’est un cross-over réussi (la fusion de plusieurs genres).

Fondamentalement, mes idées musicales proviennent de la collision de différentes expériences précédentes d’écoute dans le même cerveau. Je ne suis pas exactement inspiré par une chose, mais je me demande souvent si 2 ou 3 choses radicalement différentes pourraient être « unies » ou « jointes » dans une rythmique et / ou une structure mélodique cohérente. J’essaie souvent de saisir la définition d’un style, puis ma motivation première est des jouer avec elle, et de trouver un moyen d’ajouter quelque chose de très différent en elle ; ça peut être un instrument inhabituel ou d’une façon bizarre d’utiliser ou de mélanger cet instrument, un rythme inhabituel, quelque chose qui appartient à un autre genre, des choses comme ça. Je peux aussi essayer de mélanger un genre avec des techniques inspirées d’un autre et d’utiliser des effets appartenant à des horizons différents.

Renoise m’aide à tester mes idées rapidement. Avec Renoise, et sa logique de raccourcis efficace, son interface, tout est rapide, vite fait. Je ne dépasse pas globalement plus de 6 heures pour obtenir une composition achevée de 2:30 mn. Je peux même aller plus vite si j’ai une vision précise de ce que je veux.

[B] Mes conseils et mes stratégies de mixage sur Renoise

Sans rentrer dans un débat classique sur la guerre du décibel qui finit par produire un son aussi énorme qu’il est plat, bourratif, et sans perspective, reconnaissons que si vous voulez que vos idées soient remarquées dans un monde qui monte le volume de plus en plus, il faut qu’elles soient quand même physiquement assez entendues ; et donc il vous faut obtenir le bon compromis, entre un niveau sonore élevé, avec une présence, mais aussi avec suffisamment de fidélité et de précision, sans aucune perte en terme de dynamique, et avec les effets secondaires les plus bas.

Bien sûr, vous allez dire: il me suffit d’acheter OZONE (un plugin professionnel pour le mixage et la masterisation). Mais même OZONE ne fonctionnera pas si vous ne comprenez pas les principes de la dynamique du son et si vous n’analysez pas correctement le spectrum. Je soutiens donc que les DSPs de Renoise et ses outils de visualisation sont suffisamment bien codés, pour se passer d’outils externes et qu’ils permettent de produire un résultat pro, sans besoin du budget requis par un studio professionnel.

Il faut simplement chercher et trouver une bonne configuration, qui ne reposerait pas sur une solution externe. Donc, les bons résultats sous Renoise quand ils se produisent, reposent sur une combinaison de certains « procédés de mixage » que vous connaissez probablement, du moins de nom, et qui sont directement utilisables dans l’interface de Renoise.

J’ai pu créer des configurations plus efficaces sous Renoise quand j’ai laissé tomber l’idée d’obtenir un plugin VST providentiel que je devais mettre sur le Master et qui comme par magie rend le son clair, dynamique, présent et intéressant, comme le son qui sort d’un studio.

Je sculpte mes instruments dans un premier temps

Bon vous avez un samplepack. Mais les échantillons sont souvent sales, mal accordés, bruiteux (ils produisent des clics ou des pops), dénormalisés, ce qui va engendrer des problèmes plus tard, quand il faudra contrôler le volume avec des compresseurs qui marcheront moins bien ou moins facilement. Parfois, certains échantillons sont cool, mais s’ils ont pas de pruneaux à l’intérieur, ils sont «plats», ternes, et n’ont pas de présence. Si vous souhaitez corriger des choses que vous aurez probablement à utiliser la philosophie suivante : 1 instrument = 1 piste digitale.

* Les craquements et les pops

Alors, tout d’abord, nettoyer tous les craquements, il suffit d’utiliser l’outil crayon dans l’éditeur d’échantillon, zoomer la vue au maximum, et dessiner une courbe, où vous pouvez voir les petits accrocs ou des encoches suspectes. Ensuite, vérifiez les paramètres de l’onglet instruments: tous les curseurs ici sont importants ! Chaque échantillon peut avoir son propre niveau de volume, même dans les instruments multisamplés. NE PAS composer directement sans avoir réglé de façon uniforme les volumes. Cette première étape dans le processus, doit être checkée clairement, sans quoi vous le regretterez plus tard quand il faudra gérer les problèmes de niveaux dans le mix. Si votre instrument produit des pops systématiques tout au début de leur lecture, alors il suffit de créer une enveloppe de volume avec une attaque plus lente.

* Fixer le problème du sifflement

Vous avez enregistré votre voix? Votre micro pourri produit un sifflement résonnant ? Ok utiliser l’analyseur de spectre. Mettez le + de la souris où le sifflement résonnant apparaît visuellement et notez quelque part dans un document de la fréquence considérée. Vous avez réalisé qu’il est situé @ 5KHz? Ok, ajoutez un filtre sur votre piste d’enregistrement, avec un modèle de Bandstop, par exemple, définir un Q en colonne et réduisez la fréquence où le sifflement apparaît. Si vous voulez que les choses soient faites une bonne fois pour toutes, vous pouvez appliquer l’effet directement sur votre échantillon.

* Préampli micro

Vous vous dites que vos enregistrements vocaux ne sont pas aussi élevés que prévu ou pas aussi haut que les autres instruments de votre palette de sons sélectionnés ? Pas de problème, utiliser un Mixer EQ, il saura se comporter comme un pré-ampli virtuel. Ensuite, appliquez l’effet. Essayez de «normaliser» tous les échantillons de sorte que leur niveau de sortie est psycho-acoustiquement «similaire». Essayez de commencer à travailler avec le plus grand volume d’échantillon à partir du début, et après vous aurez juste une seule philosophie: ciseler, remodeler, réduire ou couper directement certaines bandes de fréquences avec un égaliseur 5 ou 10 bandes.

Ensuite, jouez avec votre instrument avec votre clavier azerty.

* Multicouche

Le son est il plat ? Bon pas de problème: empilez sur lui des copies de lui-même en utilisant le système de layeurs multicouches proposé par Renoise (je recommande 4 ou 5 couches avec 4 ou 5 copies d’un même échantillon et de régler un peu chaque échantillon sur chaque couche avec des différences de tuning et d’orientation stéréo très subtiles. Définir une stéréo large panoramique pour chaque échantillon, par exemple -25 pour le 25 d’abord pour le second, et + 50 pour le dernier). Vous aurez in fine un meilleur instrument, plus profond, plus riche, plus élaboré. Cette technique basée sur le désaccordage subtil de copies de l’échantillon de base, est souvent utilisé dans les synthés qui font de la trance/ goa. Mais vous pouvez aussi utiliser la technique dans bien d’autres genres avec des résultats très satisfaisants. Notez que dé-tuner et panner le son n’est pas recommandé pour tout et n’importe quoi. Les sons à basse fréquence doivent être peu tunés, et bien centrés, pas élargis. Soyez prudent avec la technique duson multicouche, le volume de votre instrument en sera multiplié par 4 ou par 5, c’est logique, et donc ça vous obligera à réduire chaque volume initial pour chaque échantillon en conséquence !

* La touche finale à vos instruments

Maintenant l’EQing. Lorsque votre échantillon est prêt, lorsque les enveloppes d’instruments et les superpositions éventuelles sont définies, vous pouvez ajouter une dernière touche à votre son en mettant un EQ sur la piste dédiée à votre instrument. Votre instrument peut sonner différemment avec un EQ spécifique. La première fois que vous aurez ajouté un EQ à vos chaînes, ça va juste donner à l’instrument une « coloration » particulière. Avec la nouvelle version de Renoise, les filtres EQ5 ou EQ10 sont encore plus faciles à utiliser, vous changez les bandes de fréquences sans utiliser autre chose que la souris. Puisque vous partez nettement d’un son élevé, vous allez probablement plutôt utiliser les EQ pour abaisser le volume sous certains fréquences, à la façon d’un filtre, plus que pour le ré-hausser.

Plus de présence: les DSP utiles

* Gainer
Tout le monde sait comment améliorer la puissance du son, tout simplement, avec l’unité Gainer qui ajoute un coup de pouce de 12dB. Et je fais comme tout le monde, à ce niveau, vous pouvez faire comme moi aussi. Mais attention, avec les params trop élevés, le gainer va produire des pics indésirables ou des transients indésirables (des dépassements d’amplitude maximale autorisés pour vos haut-parleurs).

* Distorsion
Vous devez ensuite essayer de la « distorsion ». Il ya quelques instruments qui peuvent passer par des modèles de déformation par disto, et qui ne perdent pas trop leurs caractéristiques, et l’avantage est alors que vous obtenez facilement un son tout à fait élevé, sans trop de grésillements. Mais le problème avec la distorsion, c’est qu’elle est souvent «sévère» et rude pour l’oriel le, le son est dur et agressif. Vous pouvez volontairement choisi de rendre votre son dur et agressif, mais cette stratégie sera complètement inutile lorsque vous aurez besoin d’ajouter quelques émotions et une touche de sensibilité à vos lignes.

* Simulateur d’ampli à lampes (+ Auto DC Offset)
Vous pouvez alors essayer d’utiliser le simulateur d’ampli à lampes (Cabinet simulator) qui intègre un astucieux pré-ampli, et une phase EQing 5band dans les routages internes, de sorte que vous pouvez couper des effets secondaires indésirables avec un bon EQing. Vous remarquerez que je recommande d’utiliser un auto-dc offset après un simulateur d’ampli à lampe, en particulier lorsque les paramètres choisis sont très élevés. Le simulateur de baffle a une si forte personnalité que vous aurez parfois besoin de placer un auto-dc offset à la fin pour stabiliser autant que faire ce peu le son.

* Stereo Delay (<30ms) / Surround / Stereo Expander
L’autre ensemble de méthodes que vous pouvez utiliser pour une meilleure présence est produite par des outils qui contrôlent l’image stéréo, directement ou non. Par exemple: le paramètre de largeur de piste Width (situé au début de la partie gauche de chaque chaîne dsp piste). Ou vous pouvez ajouter un effet surround. Ou vous pouvez utiliser l’unité DSP delay. Vous devez simplement réfléchir à la puissance des delay, non seulement les longs mais aussi des délais stéréos très très courts, de moins de 30ms. Plus large l’image de la stéréo est, meilleure sera la présence. MAIS il faut être extrêmement prudent avec des délais stéréophoniques de moins de 30ms, plus vous ajoutez du feedback, plus l’augmentation du volume sonore sera difficile à contrôler, et la saturation produite ne donnera pas beaucoup de place aux autres instruments… alors utiliser les taux de feedback très, très faibles, voire nuls. Attention, je ne vous recommande pas d’utiliser la technique d’élargissement stéréo avec des fréquences trop basses sur des sons tels que les kicks et de la basse sous parce que ces sons entrent déjà bien en collision au centre du champ d’écoute stéréo, et ils n’ont pas besoin d’être amplifié plus. Bien sûr, l’effet de Chorus est censé augmenter la présence, mais ce que vous avez dans un logiciel de mixage digital, ce n’est souvent pas un « vrai » chœur, c’est une émulation mathématique, et je préfère utiliser quelque chose de plus naturel comme la duplication des notes de piste / colonne et en ajoutant quelques vibratos à coup de commandes manuelles, le résultat est beaucoup plus intéressant.

* Les égaliseurs
Maintenant l’EQ. Mes EQs sont placés soit au début soit à la fin de mes chaînes. Nous avons vu que vous pouvez ajouter un peu de « couleur » spécifique à votre instrument avec un EQ. L’égalisation est souvent utilisé à la fin même de mes chaînes, pour fixer de petites choses qui ne vont pas sur les niveaux d’un instrument / qui est globalement trop élevé sur certaines bandes définies plutôt pour d’autres instruments. Donc, je l’utilise souvent comme un filtre évolué, pour abaisser certaines fréquences. Utiliser l’EQ comme un filtre multi-points, c’est ma façon de simplifier la phase de mixage, et de la rendre plus simple, plus rapide.

Sidechain « compression » / Sidechain « Distorsion »

* Suivez-moi
Cette technique utilise le signal du méta device *Signal follower. Il est utilisé pour éviter que le niveau sonore des basses agressives ou grasses, n’altère ou ne détruise le punch des percussions et en particulier du kick.  Alors pourquoi? Parce que le son du kickdrum est devenu omniprésent, et massif, une distorsion lui est appliquée, comme sur la basse, qui devient énorme, et on assiste à une espèce de compétition, où finalement l’un doit laisser la place à l’autre dans le spectre pour ne pas que les deux se bousculent, et finissent par s’auto-détruire. C’est pourquoi vous avez un choix à faire : il faut compresser sur un seuil plus bas le son de la basse, mais seulement lorsque le niveau du kick est trop élevé. Le terme « Sidechaining » consiste à mettre en place une mécanique de balancier et de contrôler la compression de la basse, proportionnellement au signal provenant d’une autre piste, que celle où le compresseur est situé. Le compresseur est donc en l’occurrence modulé par le niveau du signal provenant de la piste du kick. Sous Renoise, vous devez donc mettre un DSP *Signal Follower sur la piste du kickdrum et vous devez relier ce meta device au paramètre du DSP compresseur qui lui est situé sur une autre piste, celle de la basse.

IMPORTANT (1): dans le *Signal follower, vous devez « inverser » les seuils de paramètres de détection de niveau, de sorte qu’une augmentation produira en sortie un abaissement, un abaissement produira en sortie une augmentation. Parfois, vous n’avez pas besoin d’utiliser un compresseur dans la piste cible, une distorsion suffit, et donc vous utilisez la même méthode pour abaisser la « distorsion » en fonction du niveau du kick en la side-chainnant. C’est ce que j’appelle une « sidechain distorsion ».

IMPORTANT (2): ne pas compresser / moduler des fréquences qui ne se battent pas avec celle que vous souhaitez conserver. Je veux dire que vous ne devriez pas baisser les hautes fréquences quand le kick ne s’exprime que sur les basses. C’est cependant une erreur que certains producteurs font. Ils pensent que toutes les pistes doivent être impactées par le kick, et donc tout le spectre qui reste. Bien sûr, cela signifie que rien n’est plus important que le kickdrum, le reste pouvant être abaissé n’importe comment, ce qui est selon moi une définition cynique d’une musique actuelle « réussie ».

NYC / compression multibande parallèle

* La mauvaise stratégie de surcompression multipiste

La compression c’est un concept très facile à comprendre, mais finalement, c’est très difficile à maîtriser. Vous ne compressez pas de la même manière une basse ou un coup de kick, ou une grosse caisse. La forme d’un son définit la façon dont le compresseur doit se comporter (attaque lente ou rapide, à libération lente ou rapide). Vous pouvez bien sûr mettre un compresseur sur chaque piste, sur chaque instrument. Mais avec tous ces compresseurs, vous avez plusieurs problèmes qui ne se révèleront que lorsque vous aurez à mélanger le tout. D’abord, vous aurez à compenser les retards produits par ces unités de compression multiples – merci à Renoise c’est maintenant fait de façon automatique (via l’Automatic plugin delay compensation), mais ça consomme peu de puissance processeur. Et puis, si vous ajoutez trop de compresseurs sur vos dizaines de pistes, chaque instrument prendra facilement toute la place possible, et vous ne serez pas en mesure de créer des ensembles instrumentaux plus complexes et plus vivants, sur des couches de structures mélodiques étendues. Vous aurez le sentiment que tout est saturé, élevé, mais plat, et l’expérience d’écoute va rapidement devenir uniforme, voire fatigante. En même temps je comprends bien que si le niveau de présence est insuffisant, votre piste sera considérée comme mal remastérisée et peu audible. Je vous recommande alors un compromis, à savoir une méthode de compression typique qui est appelé «compression multibande parallèle».

* Comprimer les bandes de fréquences au lieu des pistes
Au lieu de compresser chaque piste différente, vous compressez des bandes de fréquences différentes. Pour l’instant, le méta device *Multiband send, vous permet de traiter séparément 3 bandes de fréquences différentes. Je voudrais bien avoir 4 bandes … comme dans OZONE, mais bon, 3 bandes c’est déjà bien efficace.

* rendre la compression parallèle pour préserver la dynamique
Lorsque vous compressez quelque chose, le son est plus gros, plus tassé, plus chaud, certains pics sont tassés aussi, MAIS l’effet secondaire, c’est que la variabilité du volume, l’amplitude dynamique, est de même compromise. Donc l’intensité devient finalement assez uniforme. L’oreille s’y habitue, et vous avez au final ce que vous redoutiez, à savoir un son pas de tout clair, envahissant, fatiguant, constant. Alors comment préserver la dynamique ? Astuce : en mélangeant le son original avec le son compressé puis en le limitant en fin de course. La compression multibande parallèle (ou New York Compression) utilise ce type de stratégie et vous permet d’obtenir par son aspect multibande un haut niveau sur l’ensemble de l’activité spectrale mais le parallélisme rendre le résultat plus « riche » dynamiquement. Techniquement la compression NYC est une compression multibande mais les amplitudes d’origine sont préservées et mélangées avec le son comprimé. Vous parvenez facilement à produire ce compromis nativement sous Renoise, en usant d’une configuration appropriée basée sur l’usage des send tracks.

AVERTISSEMENT: mélanger 2 sons implique forcément que le son global est naturellement plus élevé, mais cette technique est si puissante que je recommande de ne jamais oublier de limiter le bruit dans la piste master (avec un Maximizer), et même d’ajouter un simple filtre type BW 4n qui, progressivement, coupera les infra sons situés avant 50Hz, juste avant le limiteur de la chaîne. Si vous ne coupez pas les infrasons ils risquent bien de prendre une place élevée dans le casque ou dans les les haut-parleurs et ils produisent souvent par leur présence constante une certaine fatigue de l’oreille.

* Comment définir le niveau plafond du Maximizer (manuellement)

En ce qui concerne le Maximizer, le paramètre plafond (Ceiling) est très différent entre deux musiques… vous aurez alors à le déterminer « manuellement ». Voici comment procéder: d’abord désactiver le soft clipping, puis, mettez le gain automatique sur ON, puis vous avez à mettre le plafond du paramètre Ceiling sur 0 (zéro). Ensuite vous constaterez que le Maximizer comporte un slider Boost, qui amplifiera le son avant qu’il soit limité selon le plafond défini. Si vous souhaier ajouter un peu de Boost, donc partez de zéro, et tirez lentement le slider sur la droite, cependant je vous conseille vivement de ne pas dépasser 3dB en moyenne, ou du moins de faire que la valeur du Boost soit la même que la valeur du ceiling (en positif). Vous constaterez parfois que Booster le signal ajoute trop de saturation au son ou que l’auto-gain réagit trop fortement. Dans ce cas, tirer le paramètre Ceiling vers le bas, mais ne dépassez pas la valeur que vous avez donnée à votre paramètre Boost. Exemple, si vous Boostez à 2dB alors baissez le Ceiling de 2Db pas plus.

* Exciter certains harmoniques

Nous avons vu que vous aviez besoin de décocher le bouton Soft Clipping dans la piste master ce qui vous évite un manque de contrôle, un mécanisme redondant au limiteur, et finalement une perte de punch. Si vous re-cochez ça plus tard pour une raison quelconque, ou si vos niveaux de compression sont trop élevés, vous devriez penser à ajouter un exciteur harmonique au début de votre piste master : (je parle d’ajouter un DSP *Exciter). Bonne chose à savoir : un  (dsp *Exciter) a été introduit dans la dernière version 2.8 de Renoise (!). Je vous recommande quelque chose de « subtil » avec cette bête, parce que si vous avez déjà dégradé / aliasé (par le biais d’un DSP LoFiMat) ou déformé le son (à travers l’unité de distorsion) cet outil « Exciter » est vraiment en mesure de l’aiguiser si bien qu’il ne pouvait en quelque sorte devenu très irritant, surtout dans des fréquences plus élevées. J’ai même envie de vous recommander d’ajouter un autre filtre LP supplémentaire à la fin de votre mix, qui coupe le son après 0.500Hz au-delà de 22KHz, parce qu’avec un Exciter trop haut, ces fréquences sonnent durement, quand elles sont aiguisées. Le produit de l’exciter est cristallin, vous pouvez l’aimer en premier, mais après cela, vous aurez quelques transients ingérables, et quelques difficultés à limiter en natif la totalité des résultats, avec le Maximizer. Donc, gardez à l’esprit que tout ce qui peut accroître / améliorer la hauteur sonore globale, implique une perte de marge dynamique et on annule l’intéret de la compression multibande parallèle. Il faut utiliser cette bête avec beaucoup de soin, car plus les marges dynamiques sont réduites, moins le limiteur final (Maximizer) sera efficace en fin de compte.

* Basses : la solution mono

Vos instruments sont souvent panoramiques, auto déportés de gauche à droite, les réverbérations laissent quelques queues de signaux mobiles dans certains des endroits inattendus du champ d’écoute stéréo. Le casse-tête vient quand ces déportations stéréophoniques concernent les basses fréquences, qui sont les plus élevées. Les pannings automatises sur les basses fréquences qui sortent du champ d’écoute stéréo sont ingérables, il faut fixer leur niveau rapidement, mais si elles bougent tout le temps entre le centre et les frontières vous obtiendrez dans le meilleur des cas un mix diffus, qui sonne fort mais qui manque singulièrement de clarté et donc votre œuvre sera « incomprise » au sens propre. Vous avez un moyen simple de s’en sortir pour de bon: tournez votre premier groupe (les basses fréquences) en un son mono pur. C’est radical, mais ça fonctionne. Mettez un dispositif d’expansion stéréo dans la première piste au sein de votre mécanisme multibande, et sélectionnez le préréglage mono: vous ne le regretterez pas.

* NE sonnez PAS comme moi par défaut
Voici quelques paramètres «par défaut» pour la configuration de compression NYC MB Compression. AVERTISSEMENT: tout d’abord j’ai niqué mes oreilles (et récemment mes haut-parleurs). Ainsi, les paramètres sont fortement influencés par mon limitations physiques et matérielles. Puis, comme tout ce qui est défini par «défaut», ça n’est pas adapté à toutes les situations et tous les styles. Je fais de la musique électronique digitale, avec des samples de piètre qualité, et ce qui vaut pour un style ne vaut pas pour un autre. Si vous voulez sculpter votre propre son, et le rendre identifiable par rapport au mien, vous devrez ruser un peu, sinon vous allez ressembler à moi et faire ma promo au lieu de la vôtre. Globalement, vous devrez d’abord modifier l ‘«attaque» des paramètres et des bandes de fréquences en fonction de la réponse spectrale de vos instruments choisis avec précaution pour leur caractère unique. Un délai plus long sur l’attaque préserve du punch dans vos kicks si ils sont situées dans la première bande par exemple. Mais si la plupart des kicksound est situé dans la seconde vous devez définir une attaque différente. Ensuite, vous allez jouer avec le makeup (la vivacité de l’amplification). Essayez d’augmenter le makeup, mais surtout, évitez d’aller plus haut que 12dB au delà ça n’a plus aucun sens. Vous remarquerez que vous aurez besoin d’ajouter plus de makeup sur les bandes de fréquences inférieures (où vous êtes devenus plus sourdingues) et moins sur la plus hautes (où il vous reste encore quelques capacités).

Piste Master

* Exciter (Renoise 2.8 uniquement)

Bande basse: 0,15 KHz | Bande haute : 4,5 kHz | mid side sur chaque bande, avec une netteté pas supérieure à 20% ; soyez prudent avec l’exciter, pensez à votre Maximizer derrière, à la diminution du compromis dynamique trouvé au sein de la compression parallèle, qui pourrait baisser sur certains pics transitoires certes cristallins mais ingérables. A la limite si vous voulez vraiment délirer avec l’*Exciter, faites-le plutôt au sein des pistes standard, et pas au beau milieu du mécanisme de compression multibandes que vous perturbez au fur et à mesure que vous augmentez les sliders.

* Filtre (HP)
Butterworth 4n
HP Cutoff 0.05KHz
Inertie instantanée

* Filtre (LP) – optionnel et si certains harmoniques sont « durs » et irritants
Butterworth 4n
Cutoff LP de 20.0 à 21 KHz
Inertie instantanée
Note : dans certains mix, si vous positionnez ce filtre APRÈS le Maximizer, vous risquez d’avoir une perte de marge dynamique. Donc par défaut, placez-le bien AVANT le Maximizer dans la chaîne.

* Vérifiez IMPERATIVEMENT le niveau d’entrée moyen du son dans le *Maximizer = -12dB !

Globalement, arrangez-vous comme vous voulez, bidouillez les valeurs de makeup dans vos compresseurs, abaissez les seuils, égalisez, filtrez, sidechainez,  réglez les niveaux des pistes sur le mixeur, mais faites que le niveau du son global pris JUSTE AVANT le *Maximizer, respecte absolument une « marge dynamique » minimum de 10 à 12dB (ce qui n’est en soit pas forcément énorme soit dit en passant on pourrait plutôt choisir du -18dB à -20dB mais bon le public – dont je fais partie – est devenu sourdingue, il veut plus de dB). Si vous ne savez pas comment mesurer correctement cette marge de -12dB, regardez simplement le vu-mètre du post mixeur de la piste master situé tout en haut de Renoise dans un premier temps, vos niveaux cumulés doivent globalement siéger au milieu, et se déporter un peu de 20% à 25% sur la droite lors des refrains. Au besoin, installez là un plugin gratis de K-Metering pour avoir une visualisation exacte du niveau de sortie « moyen » du son. Si vous ne respectez pas cette simple idée de préservation de la marge dynamique, le *Maximizer va simplement saturer / distordre à mort le son, et finalement, au sein de cette purée de pois, l’espace de discernement auditif nécessaire diminue radicalement, et tous vos efforts pour créer  un compromis entre puissance et fidélité sont anéantis.

* Maximizer
Boost 0.0dB (pourrait être porté à 1 ou 2, vous pourriez avoir à le porter à 3 max, mais n’allez pas plus loin, globalement, vous ne devez pas mettre là une valeur supérieure à la valeur Ceiling – donc vous mettez la même chose que sur le paramètre Ceiling mais en positif)
threshold  0.020dB
Peak Rel. 1ms
Slow Rel. 60ms
Ceiling: zéro par défaut, réglage manuel (voir mes explications précédentes) si l’auto-gain réagit trop au boost.

Send : NycMBC

*Multiband Send
Montant 1, 2 & 3: 0,00 dB
KEEP, Stage1
KEEP, Stage2
KEEP, Stage3
LOW 0.15KHz
HI 4.50KHz
filtre allpass (uniquement dispo sur la version 2,8 seulement): éviter le modèle LR2 est basé sur des filtres croisés qui créent dans certains cas des inversions de phase du signal sur la piste send médianne, et donc des annulations partielles sonores (je n’entre pas ici dans le détail de l’explication des problèmes posés par les inversions de phase quand elles interviennent, sur les ondes sonores, mais en gros vous avez une réduction du volume, un résultat entièrement contraire à celui qui est escompté!). Le mode Steep FIR a la meilleure qualité (mais attention, il mange trop de ressource CPU et étouffe certaines fréquences), un bon compromis est le modèle LR8 qui forme un bon compromis entre agressivité et clarté.

Send : Stage 1

* Stéréo Expander
Preset: mono

* Bus Compressor
tresh-24dB
Ratio 3:1 << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Attaque 0,10 << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Release 1ms << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Makeup 12dB
knee: 00 dB

Send : Stage 2

* Bus Compressor
Tresh -12 dB
Ratio: 1.5:1 << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Attaque 0,50 << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Release 1ms << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Makeup 6dB
0.00dB knee

Send : Stage 3

* Bus Compressor
Tresh -0,20 dB
Ratio: 20:1 << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
attaque 0.10ms << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Release 1ms << à modifier selon vos samples, style, et objectifs
Makeup  6dB
12dB knee

*** Veuillez ne pas oublier de faire que le son de votre device *multiband send soit bien fixé sur le mode KEEP, sinon il n’y aura aucun parallélisme entre son compressé et dynamique d’origine au niveau de la piste master,  ça sera un compresseur multibande simple, mais pas un compresseur multibande parallèle authentique.

Exceptions

Lorsque cette configuration est prête, il suffit d’utiliser un device *Send à la fin de chaque piste standard vers la piste NycMBC et de couper le son juste après l’envoi.

Lorsque vous avez besoin qu’un instrument ou une série d’instruments ou de quelques effets, puisse être plus facilement perceptible (qu’il saute en première ligne au niveau de la perception psycho-acoustique), vous pouvez parfois d’éviter de l’envoyer à la piste compresseur multibande parallèle, et le router directement vers la piste maître. En effet : une piste qui échappe à un traitement sonore global sera remarquée par le cerveau humain. Notez que cette exclusion doit être unique et particulière dans un mix.

Mes conseils pour l’édition des notes

* NNA ou pas NNA:

Les NNA ou new note actions en anglais, définissent le comportement du playback des instruments une fois qu’une nouvelle note est introduite. On peut choisir de faire que le son continue quand même, ou par exemple, qu’il cesse. Pour simplifier la lecture des notes et éviter les confusions : ma philosophie est globalement d’utiliser une piste / colonne pour chaque instrument / échantillon. Tout d’abord, parce que c’est plus facile de travailler sur les arrangements complexes avec cette règle et parce que c’est plus facile d’obtenir une vision claire de la configuration de mixage. Et ça permet d’avoir une lecture à peu près claire de ce qui va se produire en cas de NNA.

Alors pourquoi je vous parle de ça. Parce qu’une fois que votre musique a beaucoup d’instruments bruyants, ceux qui sont les plus forts « luttent » ensemble dans le spectre. Si vous voulez bien exploiter l’espace spectral disponible, vous devriez arrêter complètement les sons déjà entendus et qui n’ont plus d’intérêt. Vous n’êtes pas obligé de jouer vos échantillons jusqu’à leur fin c’est à dire jusqu’à la fin de leur ultime réverbération. Vous savez peut-être que l’oreille humaine «trie» les sons importants en fonction de leur ordre d’apparition, et qu’elle perçoit plus les nouveaux sons, et beaucoup moins ceux qui sont déjà entendus ; en fait, les cerveaux humains traitent les sons en interne, et ils peuvent même dan certains cas où un son est auditionné de façon répétée et identique, continuer à l’«entendre» alors qui n’existent plus physiquement sous cette forme où alors qu’il a changé, par simple effet de rémanence neurale. Donc sachant cela, continuer à produire physiquement certains sons est parfois un inutile gaspillage de place spectrale. Ainsi, surtout pour les sons très rythmiques à l’attaque forte et punchy, vous pouvez parfois couper certains sustains, certaines sustains de kicks, certaines notes de basse, certaines frappes de clavier, et tout ce qui a un impact gros sur le son, juste au moment où une nouvelle note surgit.

Pour couper les reverbs et sustains des sons, vous êtes chanceux, vous avez un « soundtracker », qui « naturellement » coupe le son quand une note nouvel échantillon est inséré dans la ligne de colonne. Pour ça vous avez donc juste à grouper soigneusement les échantillons dans la même piste / colonne où vous souhaitez échantillons à couper quand un nouvel échantillon arrive.

Cette méthode donne d’assez bons résultats avec les drumkits. Attention: si vous avez défini les spécificités NNA (new note actions) comme « Continuer » ou « Note Off » dans les paramètres des instruments, le tracker va créer une nouvelle piste « interne » à la volée de telle sorte que la vieille note continuera à être jouée, quand une nouvelle arrivera au sein de la piste. Vous ne devez utiliser les NNA en Continu que pour quelque chose comme les cymbales par exemple.

C’est à vous, de définir clairement dans les paramètres Instruments, si un son doit continuer ou non lorsque une nouvelle note qui se passe dans la même colonne de la même piste. Si vous ne voulez pas que vos sons à coupent de façon naturelle, vous pourriez éventuellement ajouter une petite réverbération très subtile sur la piste allouée à l’instrument…

Travaillez en temps réel, rendu en temps réel [version enregistrée seulement]

Renoise exporte vos musiques au format .WAV, cela s’appelle le rendu. Et Renoise a bien plus d’un seul mode de rendu dans sa poche. Vous avez le mode Offline, et le mode temps réel.

Le Rendu Offline, théoriquement vous permet d’obtenir les options de sortie (taux d’échantillonnage plus haut, une profondeurs de bits d’échantillonnage plus grande, des modes d’interpolation alternatifs). Ca pourrait être très cool si vous ciblez un format de sortie et de qualité qui va bien plus haut que ce que votre CPU limité ou votre ordinateur portable pourrait produire en temps réel. Cependant, il ya des différences très subtiles entre les calculs 44KHz et 48Khz pour certains DSP, et entre les rendus 16 bits et 24 bits. Il existe également des différences subtiles mais réelles dans les résultats globaux de mixage en particulier lorsque vous utilisez certains VST IR (impulse response) spéciaux, ou même certains périphériques DSP natifs basés sur l’IR (Cabinet Simulator, Device multibande …). Vous allez vite comprendre que le résultat global peut être meilleur, ou carrément «différent», et enfin, cette «différence» pourrait être si importante, si flagrante, que tous les efforts précédemment effectués sur le mixage la masterisation, pourraient souffrir d’une perte de fidélité radicale.

Je vous recommande fortement de travailler votre mélange dans le «format cible», qu’il vous faut atteindre. Si vous travaillez en 16bits 44kHz, vous exportez en 16bits 44 kHz. Si vous travaillez en 24bits 48KHz, vous exportez en 24bits 48KHz. Toute modification de la fréquence d’échantillonnage au cours de la phase de rendu va forcer le moteur de rendu, à user d’autres références de timing et certains temporisateurs internes en VST ou certains DSP vont se comporter de façon légèrement différente. Si vous n’avez pas une grande oreille vous ne le percevrez peut-être pas immédiatement, mais les discophiles avertis sentiront tout de suite quelque chose. Si vous voulez être sûr et certain  que ce que vous entendez est ce que d’abord vous arrivez finalement, la façon unique est de choisir pour l’instant le mode de rendu en temps réel.

Et that’s all folks

Eh quoi, ? Rien d’autre? Essayez donc, testez ces recommandations, dans un premier temps, nous verrons bien ensuite si quelque chose de plus est véritablement nécessaire.

kurtz / lapiNIC

**Note : cet article est la traduction d’un précédent, écrit en anglais à l’attention de la communauté des utilisateurs de Renoise ; devant le succès rencontré par ce précédent article, j’ai pris la décision de le reformuler dans la langue de molière afin que mes compatriotes ne se sentent point lésés.

J’ai encore mieux compris

21/03/2012 Commentaires fermés

Oui juste un petit post pour vous dire qu’il est inutile d’essayer de me contacter sur mon numéro Free Mobile o6 51 97 69 62 puisque j’ai résilié cet abonnement. Vous risquez de tomber probablement sur quelqu’un d’autre qui capte vraiment le réseau là où il est et pas une fois sur trois, peut-être, en fonction.

Bien à vous.